People | Le Forum National de la Pomme de Midelt, événement majeur au Maroc prévu du 16 au 19 octobre 2024, se retrouve au centre d’une polémique inattendue. La participation du célèbre chanteur algérien Cheb Bilal, initialement prévue pour le 19 octobre, a été annulée par les organisateurs, provoquant une vague de réactions sur les réseaux sociaux.
Une décision controversée
L’annonce de l’annulation du concert de Cheb Bilal a suscité de vives réactions parmi les internautes marocains. Si les avis divergent, « la majorité des réactions se sont orientées vers une désapprobation de la part du public marocain », rapportent nos sources. Cette décision semble être le résultat d’une pression importante exercée sur les organisateurs via les plateformes sociales.
Retour sur une polémique ancienne
La controverse entourant Cheb Bilal trouve ses racines dans des déclarations faites par l’artiste en 2016. Lors d’une interview, « il avait affirmé qu’il n’avait « pas besoin » de la nationalité marocaine ». Cette phrase, qui avait déjà fait polémique à l’époque, resurgit aujourd’hui et alimente les critiques à l’encontre du chanteur algérien.
Les organisateurs cèdent à la pression
Face à l’ampleur de la controverse, les organisateurs du Forum National de la Pomme ont pris la décision de modifier leur programmation. « Ils ont donc décidé de modifier le programme pour mettre en avant des artistes marocains », indiquent nos sources. Cette décision vise à apaiser les tensions et à répondre aux demandes d’une partie du public qui souhaitait voir des talents locaux mis en avant.
Un débat qui dépasse le cadre musical
Cette polémique soulève des questions qui vont au-delà du simple choix d’un artiste pour un festival. Elle met en lumière les tensions culturelles et identitaires qui peuvent exister dans la région, ainsi que l’impact des réseaux sociaux sur l’organisation d’événements culturels.
Réactions en Algérie
Du côté algérien, cette annulation n’a pas manqué de faire réagir. De nombreux fans de Cheb Bilal ont exprimé leur déception et leur incompréhension face à cette décision. Certains y voient même un acte de discrimination envers un artiste algérien reconnu internationalement.
Vers un dialogue culturel renouvelé ?
Cette controverse pourrait être l’occasion d’ouvrir un débat plus large sur les échanges culturels entre l’Algérie et le Maroc. Elle souligne la nécessité d’un dialogue constructif pour dépasser les tensions et favoriser une meilleure compréhension mutuelle.