Le ministre de l’Industrie Sifi Gharib a présidé mardi la signature d’un protocole d’entente majeur entre son ministère et les constructeurs automobiles en Algérie. Cet accord vise à développer une industrie automobile locale robuste avec un taux d’intégration nationale significatif, conformément aux directives du président Abdelmadjid Tebboune.
Un accord stratégique pour l’industrie automobile nationale
Cette signature marque une étape décisive dans la mise en œuvre de la feuille de route établie par le ministère de l’Industrie. L’objectif principal est de développer le secteur automobile selon une approche globale et équilibrée, favorisant l’émergence d’une industrie durable basée sur une forte intégration locale.
Objectifs stratégiques de l’accord
Le protocole d’entente vise plusieurs objectifs clés, notamment le renforcement de l’intégration locale en permettant aux fabricants d’utiliser davantage de composants produits localement et de réduire les importations. L’accord met particulièrement l’accent sur le respect du cahier des charges, notamment les articles 12, 13 et 14 qui établissent une augmentation progressive du taux d’intégration locale.
Développement de la filière pièces détachées
Une attention particulière est portée au développement du secteur des pièces détachées. L’accord prévoit la création de conditions favorables pour les fabricants de composants et d’accessoires, leur permettant de s’intégrer dans les chaînes de production nationales et internationales. L’objectif est d’établir des partenariats efficaces entre constructeurs automobiles et fabricants de pièces détachées.
Perspectives et défis
Le ministre Gharib a reconnu l’existence de défis importants dans le secteur automobile, tout en soulignant que la collaboration entre tous les acteurs permettra d’atteindre les objectifs ambitieux fixés. L’accord vise à créer une industrie nationale capable d’assurer l’autosuffisance et de renforcer la compétitivité de l’économie nationale.
Le ministère s’engage à accompagner les fabricants dans le développement des chaînes d’approvisionnement, la simplification des procédures administratives et la garantie de la conformité technique nécessaire pour élever cette industrie à des niveaux supérieurs de qualité et d’innovation.