Une entreprise chinoise spécialisée dans la fabrication de véhicules électriques vient d’annoncer son projet de construction d’une usine dans la wilaya de Naâma, en Algérie. Cette initiative marque une étape importante dans le développement de l’industrie automobile électrique en Algérie et s’inscrit dans la stratégie gouvernementale d’attraction des investissements étrangers.
Un projet innovant pour la wilaya de Naâma
Le wali de Naâma, Lounès Bouzegza, a discuté des procédures préliminaires pour la mise en place de ce projet d’investissement avec les représentants de l’entreprise chinoise. La réunion s’est déroulée en présence du délégué du médiateur de la République et des directeurs exécutifs concernés par ce dossier. L’entreprise a présenté un exposé initial détaillant les contours du projet qui sera réalisé via l’Agence Algérienne de Promotion de l’Investissement.
Un investissement stratégique pour l’industrie automobile algérienne
Ce projet s’inscrit dans la continuité des efforts du gouvernement pour attirer les investissements étrangers, particulièrement chinois, dans le secteur automobile. La Chine, leader mondial dans la production de véhicules électriques, apportera son expertise technique et technologique. Cette initiative vise à établir une véritable industrie automobile en Algérie, créant ainsi des opportunités d’emploi pour les jeunes et contribuant au développement du tissu industriel national.
La Chine, leader mondial des véhicules électriques
Il est important de noter que la Chine domine actuellement le marché mondial des véhicules électriques. La moitié du parc automobile électrique mondial circule sur les routes chinoises, et le pays a déjà dépassé ses objectifs de ventes de véhicules à énergie nouvelle fixés pour 2025. Pour en savoir plus sur les développements du secteur automobile en Algérie, vous pouvez consulter les dernières actualités sur les nouveaux modèles disponibles.
Perspectives et développement futur
Ce projet s’inscrit dans une dynamique plus large, comme en témoigne la stratégie chinoise visant à faire de l’Algérie une porte d’entrée vers l’Europe. D’autres constructeurs automobiles, comme Honda et Nissan, manifestent également leur intérêt pour le développement du secteur des véhicules électriques dans la région.