L’ancien ministre des Relations avec le Parlement, Tahar Khaoua, comparaîtra demain devant le pôle pénal spécialisé dans les affaires de corruption financière et économique du tribunal de Sidi M’hamed. Cette nouvelle comparution fait suite à une plainte déposée par un homme d’affaires qui l’accuse de l’avoir escroqué d’un montant dépassant les 60 millions de dinars.
Une nouvelle affaire de corruption présumée
Selon les informations disponibles, un homme d’affaires identifié comme « B.M. » a porté plainte contre l’ancien ministre. Ce dernier lui aurait promis l’attribution d’un parking à Alger pour y entreposer le matériel de construction de son fils entrepreneur, avant de lui soutirer une somme importante dépassant les 60 millions de dinars.
Des accusations graves
L’ancien ministre fait face à plusieurs chefs d’accusation prévus par la loi sur la prévention et la lutte contre la corruption, notamment : l’acceptation d’avantages indus, le trafic d’influence et l’abus de fonction.
Un passé judiciaire chargé
Cette nouvelle affaire s’ajoute à un historique judiciaire déjà conséquent. Tahar Khaoua a précédemment fait l’objet de condamnations incluant des peines de prison ferme et la confiscation de ses biens et comptes bancaires. Les précédentes condamnations concernaient notamment des accusations de trafic d’influence, d’enrichissement illicite, de blanchiment d’argent et de menaces de diffamation.
Liens connexes avec l’actualité judiciaire
Dans le contexte plus large de l’actualité judiciaire algérienne, plusieurs affaires importantes sont en cours, notamment le rejet de l’appel concernant la libération du maire de Khenchela et la réception par le ministre de la Justice du président du Conseil constitutionnel du Sahara Occidental.