Le wali de Mostaganem, Ahmed Boudouh, a fermement réagi à l’annulation du jumelage entre sa ville et Perpignan par le maire d’extrême droite Louis Alliot. Dans une déclaration officielle, il a affirmé que Mostaganem, ville honorable, ne peut être associée à une municipalité dirigée par l’extrême droite française.
Une rupture unilatérale du jumelage
Louis Alliot, maire de Perpignan et membre du Rassemblement National, a annoncé cette semaine la fin de l’accord de jumelage entre sa ville et Mostaganem. Cette décision intervient dans un contexte de tensions diplomatiques entre la France et l’Algérie, comme le rapporte l’Actua Algérie.
La réponse ferme des autorités de Mostaganem
Lors de la session du Conseil populaire de la wilaya jeudi dernier, Ahmed Boudouh a déclaré : « Ils ont gelé l’accord de jumelage avec Mostaganem. Nous leur disons que Mostaganem est une ville honorable et qu’il ne lui sied pas d’être liée à une ville dirigée par l’extrême droite. » Cette prise de position reflète la position officielle des autorités locales face à cette situation.
Un partenariat historique rompu
L’accord de jumelage, établi en avril 2010, visait à encourager les investissements et renforcer les échanges économiques, culturels et scientifiques entre les deux villes. Il est à noter que Perpignan a un lien historique particulier avec Mostaganem, étant la ville natale de l’ancien maire Jean-Marc Pujol.
Impact sur les relations bilatérales
Cette rupture s’inscrit dans un contexte plus large de tensions diplomatiques entre la France et l’Algérie, comme l’analyse un récent article détaillant les réactions officielles d’Alger face aux positions de l’extrême droite française.