La Cour d’assises d’Alger a acquitté ce lundi un homme accusé d’avoir enlevé son ex-petite amie et d’avoir réclamé une rançon de 100 millions de centimes à son fiancé. L’affaire, qui s’est déroulée dans le quartier de la Casbah d’Alger, a révélé qu’il s’agissait en réalité d’une mise en scène orchestrée par la victime elle-même pour récupérer de l’argent.
Une mise en scène qui tourne mal à la Casbah
Le 6 avril 2024, vers 22 heures, les services de police d’Alger ont reçu un appel signalant l’enlèvement d’une jeune femme, Ghania N., par son ex-petit ami dans une résidence de la Casbah. Les forces de l’ordre ont découvert la victime ligotée aux mains et aux pieds avec un câble de chargeur dans une pièce située au troisième étage.
Une demande de rançon de 100 millions de centimes
L’accusé a contacté le fiancé de la victime en exigeant une rançon de 100 millions de centimes et une moto KTM en échange de sa libération. Lors de l’intervention policière, les agents ont également saisi des substances psychotropes et une arme blanche sur les lieux.
La vérité éclate lors de l’enquête
Au cours de l’instruction, il est apparu que la victime et son ex-petit ami avaient en réalité monté cette mise en scène d’un commun accord. La jeune femme aurait sollicité l’aide de l’accusé pour récupérer une somme d’argent. Une deuxième suspecte, Naila D., a été condamnée par contumace à 10 ans de prison pour sa participation présumée dans cette affaire.
Cette affaire s’inscrit dans un contexte plus large de lutte contre les enlèvements en Algérie, comme en témoignent d’autres cas récents traités par les autorités. Pour plus d’informations sur les actions des forces de sécurité dans ce domaine, consultez les articles sur le sauvetage de deux adolescentes à Constantine et la libération d’un ressortissant espagnol.