Le tribunal correctionnel de Dar El Beida a examiné ce dimanche une affaire inhabituelle impliquant un homme de près de 70 ans. Le prévenu est poursuivi pour outrage au président de la République et diffusion de fausses informations après avoir tenté de contacter l’ancien président américain Donald Trump sur les réseaux sociaux concernant un litige immobilier vieux de 28 ans.
Les faits reprochés au prévenu
L’arrestation du mis en cause a eu lieu à son domicile dans le quartier Tamaris à Mohammadia par les services de sécurité compétents de la capitale. Les autorités ont détecté des publications que le prévenu avait partagées sur des pages étrangères des réseaux sociaux, contenant des propos jugés offensants envers le président de la République et l’institution militaire.
Une tentative désespérée de résolution d’un conflit
Lors de l’audience, le prévenu a reconnu avoir adressé des messages à Donald Trump dans le but de médiatiser internationalement son affaire et d’attirer l’attention des autorités algériennes. Il a cependant nié avoir proféré des insultes envers le président ou tout membre de l’institution militaire.
Les réquisitions du procureur
Face aux faits présentés, le procureur de la République a requis une peine de 5 ans de prison ferme assortie d’une amende de 500 000 dinars. Il a également demandé que le prévenu soit privé de ses droits civiques.
Un contexte judiciaire plus large
Cette affaire s’inscrit dans un contexte où la justice algérienne traite de plus en plus de cas liés aux publications sur les réseaux sociaux. À titre d’exemple, d’autres affaires récentes ont également conduit à des poursuites judiciaires, notamment concernant des délits commis via internet.