La cour d’appel criminelle d’Alger a entamé ce mercredi le procès de 15 accusés, principalement des ressortissants africains, impliqués dans un important réseau de trafic d’héroïne. À la tête de ce réseau, une femme nommée Nionobli Cecile Nioumha, qui coordonnait les opérations de distribution dans plusieurs communes d’Alger, notamment Hussein Dey et Bab El Oued.
Un vaste réseau de distribution démantelé
L’enquête a débuté suite à des informations concernant deux frères qui commercialisaient des stupéfiants via le site Ouedkniss. Les investigations ont révélé l’existence d’un groupe criminel organisé spécialisé dans le trafic d’héroïne, opérant principalement dans les communes de Hussein Dey, Bab El Oued et Mohammadia.
Une arrestation minutieusement préparée
Le 28 février 2023, après une surveillance approfondie, les forces de l’ordre ont procédé à l’arrestation de la principale suspecte. Lors de son interpellation, 45 grammes d’héroïne et une somme de 135 000 dinars ont été saisis. Une perquisition ultérieure a permis la découverte de 65 grammes supplémentaires d’héroïne et de matériel servant au conditionnement de la drogue.
Un mode opératoire sophistiqué
Le réseau utilisait principalement les taxis comme points de transaction. Les livraisons s’effectuaient dans différents quartiers d’Alger, notamment à Bab El Oued, Cinq Maisons à Mohammedia et El Anasser. La suspecte principale coordonnait les opérations avec plusieurs complices, dont certains étaient chargés de la collecte d’argent et d’autres de la distribution.
Une organisation structurée
Les enquêteurs ont identifié plusieurs membres clés du réseau, notamment une certaine « S. Radia » qui servait d’intermédiaire pour les transactions. Le groupe criminal effectuait en moyenne trois livraisons par semaine, utilisant un système de communication élaboré et des points de rendez-vous variables pour éviter la détection.