Le tribunal de Djelfa a prononcé une peine de sept ans de prison ferme et une amende de deux millions de dinars à l’encontre d’un commerçant accusé de spéculation illégale sur le café. Cette condamnation s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la spéculation sur les produits de première nécessité.
Les faits reprochés au commerçant
Suite à des informations reçues concernant la vente de café à des prix excessifs, les autorités ont procédé à une perquisition qui a permis de découvrir d’importantes quantités de café stockées. Le prévenu, identifié par les initiales « A.M. », a été arrêté le 2 mars 2025 pour avoir délibérément créé une pénurie artificielle sur le marché.
Le verdict et les sanctions prononcées
Après une comparution immédiate devant le tribunal, le commerçant a été reconnu coupable de spéculation illégale. Le tribunal a ordonné son placement immédiat en détention, assorti d’une amende de deux millions de dinars. Cette décision a été rendue publique le dimanche suivant son arrestation.
Le contexte de la lutte contre la spéculation
Cette affaire s’inscrit dans une série de mesures prises par la justice algérienne pour lutter contre la spéculation illégale. Récemment, plusieurs condamnations similaires ont été prononcées, notamment dans d’autres affaires de commerce illégal.
La procédure judiciaire suivie
L’affaire a été traitée selon la procédure de comparution immédiate, conformément aux dispositions légales en vigueur. Le parquet a souligné l’importance de ces sanctions pour dissuader toute tentative de manipulation des prix des produits de première nécessité sur le marché local.