Finance | L’Algérie vient d’annoncer une mesure qui ne manquera pas de faire réagir les voyageurs : à partir de 2025, une nouvelle taxe sur le carburant sera appliquée à tous ceux qui se rendront dans les pays voisins par voie terrestre. Cette décision, inscrite dans le projet de loi de finances pour 2025, vise à réguler la consommation de carburant et à augmenter les recettes fiscales de l’État.
Modalités de la taxe
Selon l’article 125 du projet de loi, cette taxe concernera tous les véhicules quittant le territoire algérien, qu’il s’agisse de voitures particulières ou de camions. Elle sera perçue par les services des douanes ou l’administration fiscale au moment du départ. Les détails concernant les montants exacts et les modalités de paiement et de remboursement restent à préciser.
Objectifs affichés par le gouvernement
Le gouvernement algérien justifie cette mesure par la nécessité de mieux contrôler l’utilisation des carburants et d’assurer une contribution équitable des utilisateurs aux recettes fiscales. Cette taxe devrait également permettre de financer des projets d’infrastructure et des services publics.
Impact sur les voyageurs
Cette nouvelle taxe aura inévitablement des répercussions sur le budget des voyageurs. Elle pourrait inciter certains à reconsidérer leur mode de transport, rendant potentiellement plus attractives des options comme le train ou l’avion. Les voyageurs devront désormais intégrer ces frais supplémentaires dans la planification de leurs déplacements.
Une mesure qui suscite des interrogations
Si l’objectif affiché est louable, cette décision soulève néanmoins des questions. Certains observateurs s’interrogent sur l’efficacité réelle de cette mesure pour réguler la consommation de carburant et craignent qu’elle n’ait un impact négatif sur le tourisme et les échanges transfrontaliers.