Le ministère algérien des Finances vient d’émettre de nouvelles directives visant à réduire les dépenses liées aux déplacements des cadres de l’État. La mesure phare concerne les voyages en avion, où les fonctionnaires sont désormais encouragés à privilégier la classe économique sur les vols Air Algérie, plutôt que les classes Affaires et Première.
Des mesures d’économie pour optimiser les ressources de l’État
Dans le cadre d’une politique de rationalisation des dépenses publiques, le ministère des Finances a transmis des instructions précises aux responsables des administrations et entreprises publiques. L’objectif est d’assurer une utilisation plus efficiente des ressources disponibles en limitant les dépenses superflues dans le fonctionnement des services de l’État.
Chaque jour, de nombreux cadres participent à des séminaires, des rencontres et des missions de travail à travers l’Algérie et à l’étranger. Les frais de transport cumulés représentent une part significative du budget de fonctionnement de l’État.
Un impact financier significatif sur les déplacements
La différence tarifaire entre les classes de voyage est considérable. Pour illustrer, un vol Alger-Paris en classe économique coûte 26.280 dinars, tandis que le même trajet en classe Affaires s’élève à 67.600 dinars, soit plus du double. Cette économie substantielle permettra d’optimiser les ressources publiques.
Des recommandations concrètes pour les déplacements
Au-delà du choix de la classe économique pour les voyages aériens, le ministère préconise également de réduire la taille des délégations lors des déplacements. L’utilisation des transports collectifs est encouragée, au détriment des véhicules individuels de fonction.
Un dispositif global d’optimisation
Ces mesures s’inscrivent dans une démarche plus large d’amélioration de la gestion des ressources publiques. À noter que la compagnie Air Algérie propose régulièrement des offres promotionnelles, comme l’offre estivale Otla pour l’été 2025 ou la promotion spéciale Ramadan 2025.