Le président de l’Assemblée populaire nationale Ibrahim Boughali a fermement condamné les essais nucléaires menés par la France en Algérie, les qualifiant de crime contre l’humanité et l’environnement. Lors d’une journée d’étude consacrée à cette tragédie, il a souligné que ces actes, perpétrés contre une terre et un peuple innocents, laissent des plaies toujours ouvertes qui n’ont jamais trouvé justice.
Une responsabilité historique qui ne peut être niée
Le 13 février 1960 marque le début des essais nucléaires français dans le ciel de Reggane, au Sahara algérien. Ces tests ont été menés sans considération pour les populations locales et l’environnement, en violation flagrante des conventions internationales. Comme le souligne la conférence parlementaire prévue sur ce sujet, ces actes constituent une page sombre de l’histoire franco-algérienne.
Des exigences légitimes de réparation
L’Algérie demande fermement à la France de reconnaître officiellement sa responsabilité dans ces crimes nucléaires. Cette requête inclut la décontamination des zones irradiées et la transmission des archives complètes concernant les sites d’essais. Le président Tebboune insiste sur l’importance de préserver cette mémoire nationale.
Un impact durable sur l’environnement et les populations
Les conséquences de ces essais persistent aujourd’hui, avec des effets dramatiques sur la santé des populations et l’environnement. La présence de plus de 11 millions de mines sur les anciennes lignes de défense française témoigne de l’ampleur des séquelles laissées par la période coloniale.
Vers une reconnaissance internationale
L’Algérie poursuit son développement tout en maintenant sa position sur la nécessité d’une reconnaissance officielle de ces crimes. Cette démarche s’inscrit dans un contexte plus large de dialogue mémoriel, comme l’illustre le projet de statue de l’Émir Abdelkader à Paris. La question d’une possible indemnisation financière reste également d’actualité.