L’Agence nationale de dessalement de l’eau (ANDE) a annoncé le lancement d’un ambitieux projet de construction de six nouvelles stations de dessalement en Algérie. Ces infrastructures, d’une capacité de 300.000 m3 chacune, seront implantées dans différentes wilayas côtières à partir de 2026, marquant une étape majeure dans la stratégie nationale d’approvisionnement en eau.
Six nouvelles stations pour renforcer les capacités nationales
Les nouvelles installations seront construites dans les wilayas de Skikda, Jijel, Tizi Ouzou, Chlef, Mostaganem et Tlemcen. Une étude est actuellement en cours pour étendre l’approvisionnement en eau potable à 18 wilayas à partir de ces stations. Ces infrastructures s’inscrivent dans la continuité des récentes inaugurations d’usines de dessalement à Cap Djinet, El Tarf, Tipaza et Oran.
Un objectif national ambitieux
Le programme national vise à atteindre un taux de couverture de 62% des besoins en eau, hors nappe phréatique. La mise en service des nouvelles installations portera le nombre total de stations de dessalement à 19 unités sur le territoire national, augmentant la capacité de production de 2,2 millions à 3,7 millions de m3 d’eau par jour.
Un investissement stratégique pour l’avenir
Les quatre stations récemment inaugurées, notamment celle de Cap Djinet à Boumerdès, représentent un investissement d’environ 2,4 milliards USD. Cette expansion significative des capacités de dessalement permettra de répondre à 42% de la demande nationale en eau potable, constituant ainsi une réponse stratégique aux besoins croissants en ressources hydriques du pays.
Impact sur l’approvisionnement national
Les nouvelles installations contribueront à sécuriser l’approvisionnement en eau des régions côtières et des zones situées jusqu’à 150 kilomètres à l’intérieur des terres. Cette initiative s’inscrit dans une stratégie globale visant à réduire la dépendance aux ressources hydriques conventionnelles et à garantir un accès durable à l’eau potable pour la population algérienne.