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« La remarquable ascension d’un vétérinaire algérien vers la réussite au Luxembourg : un récit inspirant de dépassement des obstacles. »

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Un vétérinaire algérien naturalisé luxembourgeois se trouve confronté à des obstacles administratifs majeurs pour exercer sa profession au Luxembourg. Malgré la reconnaissance de son niveau de formation, le ministère de la Santé luxembourgeois refuse de valider ses qualifications professionnelles, illustrant les difficultés rencontrées par les professionnels de santé formés hors Union européenne.

Une reconnaissance professionnelle complexe au Luxembourg

Le ministère de la Santé luxembourgeois a rejeté la demande d’autorisation d’exercer de ce praticien, comme le rapporte le média local L’Essentiel. Bien que son niveau de formation ait été reconnu, ses qualifications professionnelles n’ont pas reçu l’aval des autorités, créant une situation administrative complexe.

Pour exercer au Luxembourg, les professionnels de santé étrangers doivent obtenir une reconnaissance de leurs qualifications professionnelles. Cependant, le ministère de l’Enseignement supérieur indique que le pays « n’a pas de cursus type avec lequel comparer celui effectué en Algérie », compliquant davantage la situation.

Des alternatives limitées pour exercer

Face à ces difficultés, le vétérinaire a même envisagé de reprendre ses études à Liège, en Belgique. « J’ai pensé à refaire les études à Liège, mais comme j’avais déjà un diplôme, je devais laisser la place à quelqu’un qui ne l’avait pas », explique-t-il. Cette situation met en lumière les complications rencontrées par les professionnels formés hors UE.

Des exigences linguistiques supplémentaires

Au Luxembourg, les candidats doivent également démontrer un niveau B2 en allemand pour la reconnaissance académique des diplômes obtenus hors Union européenne. Cette exigence linguistique s’ajoute aux autres obstacles administratifs déjà présents dans le processus de reconnaissance.

Selon les statistiques du ministère de l’Enseignement supérieur, entre 2021 et 2024, 96% des demandes de reconnaissances académiques dans le domaine de la médecine et 94% des professions de santé ont été accordées. Toutefois, ces chiffres concernent principalement les diplômes obtenus au sein de l’Union européenne.

Lire aussi  Hamid Terzi : La force créative algérienne qui électrise Montréal

La situation actuelle au Luxembourg

La situation de ce vétérinaire algérien illustre une problématique plus large concernant la reconnaissance des diplômes étrangers au Luxembourg. En l’absence d’un cursus type permettant la comparaison avec le diplôme obtenu en Algérie, les possibilités d’obtenir une reconnaissance professionnelle restent très limitées.

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