Actualité France | La pâte à tartiner algérienne El Mordjene, devenue objet de convoitise depuis son interdiction en Europe, vient de faire une nouvelle victime à Marseille. Un commerçant, espérant faire une bonne affaire, s’est retrouvé au cœur d’une arnaque qui aurait pu mal tourner.
L’interdiction qui crée la rareté
Depuis que les autorités européennes ont interdit l’importation de produits laitiers non conformes aux normes, El Mordjene est devenue une denrée rare. Son prix a grimpé en flèche, atteignant plus de 12 euros le pot sur le marché parallèle. Cette situation a attisé la cupidité de certains, prêts à tout pour mettre la main sur ce trésor chocolaté.
Une transaction qui tourne au cauchemar
L’appât de la bonne affaire
Vendredi dernier, dans le 11e arrondissement de Marseille, un commerçant a mordu à l’hameçon d’une annonce alléchante promettant un stock important de la précieuse pâte. Pensant réaliser une affaire en or, il a envoyé un employé avec plusieurs milliers d’euros en liquide pour conclure la transaction.
Le piège se referme
Le rendez-vous, fixé dans le quartier de la Valbarelle vers 23 heures, s’est rapidement transformé en cauchemar. Le jeune homme de 27 ans s’est retrouvé face à des individus armés qui n’ont pas hésité à le détrousser. Fort heureusement, les malfaiteurs se sont contentés de menaces, évitant un dénouement tragique.
L’enquête en cours
La police a immédiatement ouvert une enquête, confiée à la division de la criminalité territoriale (DCT). Les autorités sont actuellement sur les traces des auteurs de cette agression, qui illustre les dérives dangereuses nées de l’engouement pour ce produit interdit.
Les leçons à tirer
Cette affaire met en lumière les risques liés au marché noir qui s’est développé autour d’El Mordjene. Elle souligne également la nécessité de rester vigilant face aux offres trop belles pour être vraies, même lorsqu’il s’agit d’une simple pâte à tartiner.
Appel à la prudence
Les autorités rappellent l’importance de ne pas céder à la tentation d’acheter des produits interdits, quelle que soit leur popularité. La sécurité des consommateurs doit primer sur l’attrait d’un produit devenu rare.