Une situation pour le moins inhabituelle se profile dans les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. La rencontre entre le Niger et le Maroc, prévue le 22 mars 2025, se déroulera au stade d’honneur d’Oujda au Maroc, alors qu’il s’agit officiellement d’un match à domicile pour le Niger.
Une délocalisation forcée par la CAF
La Confédération Africaine de Football a pris cette décision suite à la non-homologation des stades nigériens. Cette situation contraint la sélection du Niger à disputer cette rencontre cruciale des éliminatoires sur le sol marocain, privant ainsi l’équipe de l’avantage du terrain et du soutien de ses supporters.
Des conditions particulières pour une rencontre décisive
Cette rencontre revêt une importance capitale dans la course à la qualification pour le Mondial 2026. Le Maroc, actuellement en tête avec 9 points, affrontera donc le Niger, qui comptabilise 6 points, dans des conditions particulièrement avantageuses puisque le match se jouera sur son territoire.
Une situation qui soulève des questions
Le choix du stade d’Oujda comme terrain « neutre » interpelle les observateurs du football africain. Cette décision intervient dans un contexte où la présence de Fouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de football, au sein des instances dirigeantes de la CAF, fait l’objet de discussions.
Les enjeux sportifs de la rencontre
Cette situation particulière place le Niger dans une position délicate pour ce match crucial des éliminatoires. L’équipe devra composer avec ces conditions inhabituelles tout en tentant de préserver ses chances de qualification pour la prochaine Coupe du Monde.
Pour le Maroc, cette configuration offre une opportunité supplémentaire de consolider sa position en tête du groupe et de se rapprocher de la qualification pour le Mondial 2026.