Le tribunal de première instance de Casablanca s’apprête à ouvrir le procès d’Abd al-Razzaq Sayfi, dit « Al-Bara », et de 26 autres accusés le 11 mai prochain. L’ancien chef du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) est poursuivi avec ses co-accusés pour des faits liés au terrorisme et à l’enlèvement de touristes européens dans le Sahara algérien.
Un procès d’envergure attendu à Casablanca
Parmi les 27 accusés dans cette affaire, seuls 3 sont actuellement en détention, dont Abd al-Razzaq Sayfi. Les 24 autres sont en fuite, plusieurs d’entre eux ayant été tués lors d’opérations antiterroristes menées par les forces de sécurité algériennes.
Des accusations graves liées au terrorisme
Les charges retenues contre les accusés sont particulièrement lourdes. Il s’agit notamment de tentative de renversement du régime, d’incitation à la rébellion armée contre l’État, d’atteinte à l’intégrité territoriale et de direction d’organisations terroristes armées.
Le dossier comprend également des accusations de meurtres prémédités, d’enlèvements avec demande de rançon dans le cadre d’une organisation criminelle transfrontalière, ainsi que de possession et trafic d’armes illégales.
Un volet international significatif
L’affaire revêt une dimension internationale particulière en raison de l’implication des accusés dans l’enlèvement de touristes européens dans le Sahara algérien. Les actes présumés incluent des activités criminelles transfrontalières et le terrorisme organisé ayant des ramifications au-delà des frontières algériennes.
La sécurité nationale au cœur du procès
Les charges soulignent la gravité des actes présumés visant à déstabiliser la sécurité nationale. Les accusés sont poursuivis pour avoir tenté de créer un climat de terreur parmi la population et d’attenter à la sûreté de l’État à travers des actions violentes ciblant tant les personnes que les biens.