Le président Abdelmadjid Tebboune a affirmé que l’Algérie n’a aucune intention d’intervenir dans les affaires intérieures du Mali. Cette déclaration a été faite lors d’une interview exclusive accordée au journal français L’Opinion, où le chef de l’État algérien a réaffirmé sa position sur les relations avec ce pays voisin.
Une position claire sur la non-ingérence
Dans son entretien, le Président Tebboune a souligné que « le Mali est un pays frère » et que « la main de l’Algérie reste toujours tendue » vers lui. Une déclaration qui confirme la volonté de l’Algérie de maintenir des relations diplomatiques constructives avec son voisin du Sud, tout en respectant sa souveraineté.
Rappel de la médiation algérienne
Le chef de l’État a rappelé que l’Algérie avait joué un rôle crucial dans le processus de paix malien, notamment en contribuant et en parrainant l’accord de réconciliation entre les différentes parties maliennes. Cependant, il a noté que le régime malien avait considéré cette initiative, l’année dernière, comme une ingérence dans ses affaires intérieures.
Position ferme sur la sécurité frontalière
Concernant la sécurité régionale, le Président Tebboune a été catégorique sur un point particulier : « Nous n’avons pas accepté la présence de milices armées près de nos frontières, comme les forces Wagner ». Il a précisé avoir communiqué cette position aux « amis russes », démontrant ainsi la fermeté de l’Algérie sur les questions de sécurité frontalière.