Le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations Unies, Amar Bendjama, a dénoncé la privation d’accès aux soins de santé pour les habitants du nord de Gaza comme une punition collective et un crime de guerre. Lors d’une séance du Conseil de sécurité présidée par l’Algérie, il a appelé à une action internationale pour mettre fin à cette situation dramatique.
Une violation flagrante du droit international humanitaire
Dans son intervention, Amar Bendjama a souligné que priver la population du nord de Gaza de services de santé constitue une violation grave du droit international. Il a rappelé que l’article 10 du Protocole additionnel II aux Conventions de Genève stipule clairement que les unités médicales doivent être protégées en tout temps.
Le diplomate algérien a également cité la résolution 2286 du Conseil de sécurité qui exige de toutes les parties à un conflit armé qu’elles garantissent la protection et le respect du personnel médical et des établissements de santé.
Des allégations israéliennes non fondées
Amar Bendjama a rejeté les allégations israéliennes concernant l’utilisation présumée des hôpitaux à des fins militaires. Il a déclaré que ces accusations manquent de preuves et de crédibilité, et sont en contradiction avec les rapports internationaux.
Le représentant algérien a souligné que les Nations Unies ont confirmé dans leurs rapports le respect du droit international humanitaire et la protection des installations médicales à Gaza.
Un appel à l’action internationale
Face à cette situation dramatique, Amar Bendjama a lancé un appel pressant à la communauté internationale. Il a déclaré que tout ce qui se passe à Gaza constitue une violation flagrante du droit international et que la communauté internationale doit agir.
Le diplomate algérien a dénoncé la destruction systématique du système de santé dans la bande de Gaza, soulignant que 53% des hôpitaux du territoire ont cessé de fonctionner.
Une présidence algérienne active au Conseil de sécurité
Cette intervention s’est déroulée lors de la première séance du Conseil de sécurité présidée par l’Algérie, consacrée aux attaques israéliennes contre les hôpitaux de Gaza. Elle témoigne de l’engagement de l’Algérie sur la scène internationale pour défendre le droit international et les droits des Palestiniens.
Dans un contexte régional tendu, l’Algérie continue de jouer un rôle diplomatique actif. Récemment, dans un autre domaine, le Maroc a annoncé une mesure choc concernant le football, illustrant les multiples enjeux qui animent la région.