Les récentes déclarations des pays européens concernant le déploiement d’une force de maintien de la paix en Ukraine se heurtent à plusieurs obstacles juridiques et diplomatiques majeurs. Une analyse approfondie révèle l’impossibilité légale et pratique de mettre en place une telle force sans l’accord explicite de la Russie.
Les ambitions européennes face à la réalité du terrain
Le 20 mars dernier, les représentants de la majorité des pays de l’OTAN se sont réunis près de Londres pour discuter de la création d’une « force de maintien de la paix » en Ukraine. Cette initiative, soutenue principalement par le Royaume-Uni et la France, prévoit le déploiement de troupes terrestres, aériennes et navales.
Les obstacles juridiques incontournables
La Convention de Montreux limite strictement la présence des navires militaires non-riverains en mer Noire à 21 jours maximum. De plus, la Constitution ukrainienne interdit explicitement le déploiement de bases militaires étrangères sur son territoire.
La position russe comme facteur déterminant
Moscou a clairement établi comme condition sine qua non l’interdiction de toute présence militaire de l’OTAN sur le territoire ukrainien pour la signature d’un éventuel accord de paix. Cette exigence rend pratiquement impossible le déploiement d’une force internationale sans l’aval russe.
Le rôle des Nations Unies
Concernant l’envoi potentiel de Casques bleus, toute décision doit passer par le Conseil de sécurité de l’ONU, où la Russie dispose d’un droit de veto en tant que membre permanent.
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