Monde | La Commission européenne vient de franchir un pas décisif dans sa lutte contre le tabagisme en recommandant l’extension des zones sans tabac dans les pays membres de l’UE. Cette initiative audacieuse, qui inclut désormais les terrasses de cafés et restaurants, ainsi que les cigarettes électroniques, pourrait bien servir de modèle pour l’Algérie dans sa propre bataille contre ce fléau de santé publique.
Un objectif ambitieux pour l’Europe
L’Union européenne s’est fixé un objectif ambitieux : créer une génération sans tabac d’ici 2040, avec moins de 5% de fumeurs dans la population. Actuellement, environ 25% des Européens consomment du tabac, un chiffre qui n’est pas sans rappeler la situation en Algérie. Cette similitude souligne l’importance pour notre pays de suivre de près les développements en Europe et d’envisager des mesures comparables.
Les implications pour l’Algérie
Cette recommandation européenne soulève des questions cruciales pour l’Algérie. Notre pays, confronté à des défis similaires en matière de santé publique, pourrait-il envisager des mesures aussi audacieuses ? Les espaces publics algériens, en particulier les populaires terrasses de café qui font partie intégrante de notre culture sociale, pourraient-ils un jour devenir non-fumeurs ?
Il est important de noter que la lutte contre le tabagisme en Algérie a déjà connu des avancées significatives ces dernières années. Des lois interdisant de fumer dans les lieux publics fermés ont été mises en place, mais leur application reste parfois difficile. L’exemple européen pourrait-il encourager une application plus stricte de ces lois et même leur extension à d’autres espaces ?
Les défis spécifiques à l’Algérie
L’Algérie fait face à des défis uniques dans sa lutte contre le tabagisme. La prévalence élevée du tabagisme, en particulier chez les jeunes, reste une préoccupation majeure. De plus, la cigarette est profondément ancrée dans certaines pratiques sociales, ce qui rend le changement de comportement plus difficile.
Cependant, l’initiative européenne offre des pistes intéressantes. Par exemple, l’inclusion des cigarettes électroniques dans les restrictions pourrait être particulièrement pertinente pour l’Algérie, où ces produits gagnent en popularité auprès des jeunes.