Décès de Jocelyne Wildenstein, icône de la jet-set surnommée la « femme chat »
Jocelyne Wildenstein, figure emblématique de la jet-set internationale surnommée la « femme chat », est décédée mardi à Paris à l’âge de 79 ans. Son compagnon Lloyd Klein a annoncé la triste nouvelle mercredi, indiquant qu’elle serait morte paisiblement dans son sommeil suite à une insuffisance cardiaque.
Une vie marquée par le luxe et la chirurgie esthétique
Née dans une famille bourgeoise, Jocelyne Wildenstein a connu une ascension fulgurante dans la haute société new-yorkaise après son mariage avec le marchand d’art millionnaire Alec Wildenstein. Son divorce retentissant en 1999, qui lui aurait rapporté la somme astronomique de 2,5 milliards de dollars, l’a propulsée au rang des séparations les plus coûteuses de l’histoire.
Mais c’est surtout son apparence physique qui a fait couler beaucoup d’encre. Surnommée la « femme chat » en raison de ses nombreux recours à la chirurgie esthétique, Jocelyne Wildenstein est devenue au fil des années une véritable icône de la transformation physique. Selon certaines rumeurs, elle aurait cherché à ressembler à un félin pour plaire à son ex-mari, grand amateur de grands fauves.
Une personnalité controversée jusqu’à la fin
Malgré les critiques et les moqueries dont elle a souvent fait l’objet, Jocelyne Wildenstein est restée une figure incontournable de la jet-set internationale. Sa passion démesurée pour le maquillage et la chirurgie esthétique a continué de fasciner le public jusqu’à ses derniers jours.
Son décès, survenu dans un palace parisien, marque la fin d’une époque pour le monde de la jet-set. Comme le rapporte le site L’Actu Algérie, la disparition de la « femme chat » a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux, certains internautes n’hésitant pas à se montrer particulièrement virulents à son égard.
Un héritage complexe
Au-delà de son apparence controversée, Jocelyne Wildenstein laisse derrière elle l’image d’une femme qui a marqué son époque. Figure emblématique de la jet-set des années 1980 et 1990, elle incarnait à elle seule les excès d’un certain milieu social, entre luxe ostentatoire et quête effrénée de la jeunesse éternelle.
Son décès soulève également des questions sur l’héritage qu’elle laisse, tant sur le plan financier que sur celui de son image. Il reste à voir comment sa mémoire sera célébrée par ceux qui l’ont côtoyée et par le grand public qui l’a suivie de près ou de loin pendant des décennies.