La candidature du Maroc pour l’organisation de la Coupe du Monde féminine 2031 s’annonce particulièrement disputée face aux États-Unis. Cette compétition internationale représente un enjeu majeur pour le pays, qui devra faire face à une concurrence redoutable de la part des nations nord-américaines, déjà expérimentées dans l’organisation de grands événements footballistiques.
Une bataille acharnée pour 2031
La FIFA a récemment restreint la possibilité de candidature pour 2031 à seulement deux confédérations : la Concacaf et la CAF. Les États-Unis, qui ont déjà accueilli l’événement en 1999 et 2003, se positionnent comme favoris avec une candidature conjointe incluant d’autres nations de la Concacaf.
Le Maroc devra notamment rivaliser avec l’expérience américaine en matière d’organisation d’événements sportifs majeurs. La fédération américaine (US Soccer) a d’ailleurs déjà officialisé sa candidature à travers un communiqué sur ses réseaux sociaux.
Les enjeux pour le football africain
L’attribution de cette Coupe du Monde 2031 représente une opportunité historique pour le continent africain. Aux côtés du Maroc, l’Afrique du Sud se positionne également comme candidate potentielle, renforçant ainsi la présence africaine dans cette compétition d’envergure.
Le calendrier décisionnel
La décision finale concernant le pays hôte de l’édition 2031 sera prise lors du 76ᵉ Congrès de la FIFA, prévu avant la Coupe du Monde masculine de 2026. Cette échéance laisse au Maroc le temps de consolider sa candidature et de présenter un dossier solide.
Un contexte international en évolution
Cette candidature s’inscrit dans un contexte plus large où le Maroc multiplie ses ambitions sportives internationales. Après l’attribution de la co-organisation du Mondial 2030 avec l’Espagne et le Portugal, le pays poursuit sa stratégie de développement dans le football international.
La FIFA a également précisé que l’édition 2035 sera attribuée à un pays d’Afrique ou d’Europe, tandis que l’Asie devra patienter jusqu’en 2039 pour avoir une nouvelle chance d’accueillir la compétition, comme en témoigne la déception de la fédération japonaise qui visait 2031.