La FIFA envisage une transformation majeure du format de la Coupe du Monde 2030, dont le Maroc sera l’un des pays hôtes aux côtés de l’Espagne et du Portugal. Selon le New York Times, l’instance internationale réfléchit à une expansion du tournoi à 64 équipes, contre 48 initialement prévues pour l’édition 2026.
Une expansion historique pour le Mondial 2030
Cette proposition de changement de format, initiée par Ignacio Alonso, président de la Fédération uruguayenne de football, vise principalement à augmenter les revenus générés par la compétition. Le président de la FIFA, Gianni Infantino, se montrerait favorable à cette évolution du format, malgré les nombreux défis logistiques à surmonter.
Impact sur l’organisation marocaine
Pour le Maroc, cette réforme pourrait entraîner une augmentation significative du nombre de matchs à organiser. Six stades sont actuellement prévus pour accueillir les rencontres : le futur Stade Hassan II, ainsi que les enceintes de Rabat, Marrakech, Fès, Tanger et Agadir. L’expansion du format pourrait nécessiter l’intégration d’infrastructures supplémentaires.
Implications pour le football africain
Cette nouvelle formule pourrait avoir des répercussions importantes sur la répartition des places qualificatives par continent. La Confédération africaine de football (CAF) bénéficiera déjà de 9 à 10 places pour l’édition 2026, contre 5 auparavant. Une extension à 64 équipes pourrait permettre à davantage de sélections africaines de participer à la compétition.
Des défis organisationnels majeurs
La mise en œuvre de ce nouveau format représente un défi considérable en termes d’organisation et d’infrastructures. Les premiers matchs de cette édition 2030 se joueront en Amérique du Sud – en Argentine, Uruguay et Paraguay – pour célébrer le centenaire du tournoi, avant de se poursuivre dans la péninsule ibérique et au Maroc.