La Confédération africaine de football vient de rejeter une requête importante d’Al Hilal. Le club soudanais souhaitait disputer son quart de finale retour de la Ligue des champions contre Al Ahly au stade des Martyrs de Benina à Benghazi. Cette décision est motivée par des contraintes techniques liées à la retransmission télévisée.
Des exigences techniques non satisfaites
Le refus de la CAF s’appuie principalement sur les recommandations de sa commission de diffusion télévisée. Le diffuseur libyen ne dispose pas des infrastructures nécessaires, notamment une unité de production mobile équipée de 12 caméras et une salle VAR réglementaire pour les phases à élimination directe.
Une situation complexe pour Al Hilal
Malgré l’obtention d’une approbation de la Fédération libyenne de football et un accord avec la télévision libyenne, Al Hilal devra finalement jouer au stade Cheikha Boïdiya en Mauritanie. Cette décision a été prise pour respecter les délais imposés par la CAF concernant la désignation d’un stade homologué.
Un club contraint à l’itinérance
Depuis avril 2023 et le début du conflit au Soudan, Al Hilal ne peut plus recevoir ses adversaires à domicile. L’équipe dirigée par Florent Ibenge a dû s’adapter en disputant ses matchs sur différents terrains neutres, d’abord à Juba au Soudan du Sud, puis en Mauritanie.
La saison précédente illustrait déjà cette instabilité, avec des rencontres disputées dans trois pays différents : au Maroc (stade El Abdi), en Tanzanie (stade Benjamin Mkapa) et en Libye (stade des Martyrs de Benina).
Un impact sur la compétition africaine
Cette situation délicate pour Al Hilal s’inscrit dans un contexte plus large de compétition continentale. Le club doit gérer ces contraintes logistiques tout en maintenant sa compétitivité face aux meilleures équipes africaines, notamment dans cette phase cruciale de la Ligue des champions.