L’Assemblée générale extraordinaire de la Fédération algérienne de football (FAF) a adopté à l’unanimité de nouveaux statuts, marquant une étape importante dans la modernisation de l’organisation. Parmi les changements majeurs, la présidence de la FAF sera désormais limitée à trois mandats, qu’ils soient consécutifs ou non. Cette réforme vise à renforcer la gouvernance et la transparence au sein de la fédération.
Une limitation des mandats pour plus de renouvellement
La réforme des statuts de la FAF introduit une mesure phare : la limitation du nombre de mandats présidentiels à trois, consécutifs ou non. Cette décision s’inscrit dans une volonté de dynamiser la gouvernance du football algérien et d’encourager le renouvellement des instances dirigeantes. Désormais, les candidats à la présidence devront également avoir été membres du bureau fédéral et posséder un niveau universitaire ou équivalent, renforçant ainsi les exigences pour accéder à ce poste clé.
Des changements structurels pour une meilleure représentation
Au-delà de la limitation des mandats, les nouveaux statuts apportent des modifications significatives à la structure de la FAF. Les associations d’entraîneurs, de joueurs et d’arbitres seront désormais intégrées en tant que membres de l’Assemblée générale. Cette inclusion vise à assurer une meilleure représentation des différents acteurs du football algérien dans les processus décisionnels de la fédération.
Vers une indépendance accrue des comités spécialisés
Les comités électoraux et de recours bénéficieront d’une indépendance totale, renforçant ainsi l’intégrité des processus électoraux au sein de la FAF. De plus, la commission d’arbitrage sera exclusivement composée d’anciens arbitres internationaux, garantissant une expertise technique dans ce domaine crucial. Ces mesures visent à améliorer la transparence et la crédibilité des instances décisionnelles de la fédération.
Une étape cruciale pour l’avenir du football algérien
L’adoption de ces nouveaux statuts représente une avancée majeure pour la FAF, qui cherche à aligner ses pratiques sur les standards internationaux. La prochaine étape sera l’Assemblée générale élective prévue le 27 février, où ces réformes seront mises à l’épreuve. Cette évolution statutaire intervient dans un contexte plus large de modernisation du sport algérien, comme en témoignent les récentes déclarations du président Tebboune sur la résilience du pays face aux défis (source).
Un impact au-delà des frontières algériennes
Ces changements au sein de la FAF s’inscrivent dans une tendance plus large de réformes dans le monde du football. À titre de comparaison, la Fédération Française de Football (FFF) envisage également de limiter le nombre de mandats pour ses dirigeants (source). Cette convergence vers des pratiques de gouvernance plus modernes pourrait influencer d’autres fédérations de la région, comme au Maroc, où des collaborations sportives se développent (source).
Alors que ces réformes promettent de redynamiser le football algérien, elles s’inscrivent dans un contexte plus large de changements sur la scène internationale, comme l’illustre le départ annoncé du Premier ministre canadien Justin Trudeau (source). Ces évolutions témoignent d’une volonté globale de renouvellement dans les sphères dirigeantes, tant sportives que politiques.