Le capitaine de l’équipe nationale d’Algérie, Riyad Mahrez, a livré un témoignage saisissant sur les conditions extrêmes du football en Afrique. Lors du match contre le Botswana comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2026, l’ancien joueur de Manchester City a qualifié l’expérience de véritable « guerre » en raison des conditions particulièrement difficiles.
Des conditions de jeu extrêmes au Botswana
La rencontre s’est déroulée à Francistown dans des conditions particulièrement éprouvantes pour les Fennecs. Les joueurs algériens ont dû faire face à une chaleur accablante et une forte humidité, le match ayant été programmé à 15h00 en plein mois de Ramadan.
Le témoignage poignant de Mahrez
Dans une vidéo diffusée par la Fédération algérienne de football, Mahrez a partagé son ressenti avant le coup d’envoi : « C’est ça, les coulisses que les gens ne voient pas. Pas de climatisation, une chaleur infernale… C’est la guerre, mon frère ! »
Un stade qui soulève des questions
Le stade de Francistown a fait l’objet de nombreuses critiques. Malgré un état ne répondant pas aux standards de la FIFA, l’enceinte a reçu l’homologation de la Confédération africaine de football (CAF) pour accueillir des rencontres internationales.
Une victoire malgré les obstacles
Malgré ces conditions difficiles, l’Algérie s’est imposée 3-1 face au Botswana. Ce match a également été marqué par le 100e match de Riyad Mahrez sous le maillot national, une performance qui s’ajoute à ses 32 buts et 40 passes décisives pour les Fennecs.
Les défis du football africain
Cette rencontre met en lumière les nombreux obstacles auxquels font face les équipes évoluant sur le continent africain. Entre la chaleur excessive, les terrains parfois dangereux et les installations sportives déficientes, les matchs internationaux en Afrique représentent un véritable défi physique et mental pour les joueurs.