Walid Sadi, président de la Fédération algérienne de football (FAF), a fait une forte impression lors de l’Assemblée générale ordinaire de la Confédération Africaine de Football (CAF) à Addis-Abeba. Sa proposition audacieuse d’élargir la Coupe d’Afrique des Nations U17 a retenu l’attention du président de la CAF, Patrice Motsepe, marquant ainsi un point important pour l’Algérie face au Maroc dans les discussions continentales.
Une proposition ambitieuse pour le football africain
Lors de l’Assemblée générale de la CAF tenue le 22 octobre 2024 en Éthiopie, Walid Sadi a présenté une proposition visant à doubler le nombre d’équipes participantes à la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations U17. Cette initiative prévoit de faire passer le nombre de participants de 12 à 24 équipes à partir de l’édition 2026, une évolution significative pour le football africain.
La proposition de Sadi inclut également une augmentation des quotas régionaux, suggérant notamment d’attribuer quatre places à la zone de l’Union Nord-Africaine de Football (UNAF), contre deux actuellement. Cette démarche vise à offrir plus d’opportunités aux jeunes talents africains et à renforcer la compétitivité du football continental.
Un argumentaire convaincant face à la concurrence marocaine
Contrairement au représentant du Maroc, Walid Sadi a su présenter des arguments solides pour soutenir sa proposition. Il s’est notamment appuyé sur les récentes modifications apportées par la FIFA à la Coupe du Monde U17, qui passera à 48 équipes participantes à partir de 2025, avec un quota africain élargi de 4 à 10 équipes.
Cette argumentation a permis à Sadi de démontrer la logique et l’équité d’un élargissement similaire pour la CAN U17, afin de permettre à un plus grand nombre de nations africaines de participer et de rivaliser pour les places qualificatives au Mondial. Cette approche a nettement démarqué la position algérienne de celle du Maroc dans les discussions continentales.
L’approbation de Patrice Motsepe, un succès diplomatique
Le président de la CAF, Patrice Motsepe, a montré un vif intérêt pour la proposition de Walid Sadi. Cette réaction positive marque un succès diplomatique important pour l’Algérie dans le domaine du football africain. Motsepe a demandé à la commission des compétitions de la CAF d’étudier cette proposition et de formuler des recommandations, ouvrant la voie à une possible mise en œuvre dès 2026.
Ce soutien de Motsepe, dont la carrière impressionnante est détaillée sur le site officiel de la CAF, renforce la position de l’Algérie au sein des instances dirigeantes du football africain.
Perspectives pour le football algérien et africain
Si cette réforme est adoptée, elle pourrait avoir un impact significatif sur le développement du football en Algérie et dans toute l’Afrique. En élargissant la CAN U17 à 24 équipes, davantage de jeunes talents auront l’occasion de se confronter à une compétition de haut niveau, favorisant ainsi leur progression.
Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large de développement du football algérien, comme en témoignent les récentes performances de joueurs tels que Amine Gouiri ou encore l’intérêt suscité par des jeunes talents comme Boulbina du Paradou AC.
Un pas vers l’avenir du football africain
La proposition de Walid Sadi illustre une volonté croissante d’investir dans les jeunes générations, considérées comme le futur du football africain. Elle s’inscrit dans une série d’initiatives visant à renforcer la position de l’Algérie sur la scène footballistique continentale, comme en témoignent les récentes prises de position fermes du pays sur la scène internationale.
L’approbation de Motsepe pour cette proposition marque un point important pour l’Algérie face au Maroc dans les discussions continentales, renforçant ainsi son influence dans le football africain. Cette dynamique positive pourrait avoir des répercussions sur d’autres aspects du football algérien, comme le développement des clubs locaux et la formation des jeunes talents.