Une nouvelle controverse secoue le football africain alors que la Fédération libérienne de football a officiellement saisi la Confédération africaine de football (CAF) pour demander de rejouer son match contre la Tunisie. Cette rencontre, disputée dans le cadre des qualifications pour la Coupe du Monde 2026, s’était soldée par une victoire tunisienne 1-0.
Une demande officielle basée sur des erreurs d’arbitrage
Le ministère des Sports du Liberia a chargé sa fédération nationale de football de déposer une requête auprès de la CAF concernant l’arbitrage du match. Les autorités libériennes contestent plusieurs décisions de l’arbitre ivoirien Clément Franklin Kpan, notamment le non-sifflement de deux penalties qui auraient pu changer l’issue de la rencontre.
Les experts doutent de la validité de la requête
Selon Ali Abbas, expert en droit sportif tunisien, la demande libérienne a peu de chances d’aboutir. Il souligne que les erreurs d’arbitrage font partie intégrante du jeu et ne peuvent justifier la reprogrammation d’un match. La procédure permet uniquement de porter réclamation auprès de la commission d’arbitrage de la CAF pour d’éventuelles sanctions disciplinaires.
L’absence de VAR au cœur des débats
L’absence de VAR (assistance vidéo à l’arbitrage) lors des qualifications africaines rend les décisions arbitrales définitives sur le terrain. La Tunisie aurait également pu revendiquer un penalty lors d’une action impliquant Anis Ben Slimane, démontrant la complexité de l’arbitrage sans assistance vidéo.
Impact sur les qualifications pour la Coupe du Monde 2026
Cette polémique intervient dans un contexte crucial des qualifications pour le Mondial 2026. La Tunisie poursuit son parcours malgré cette contestation, et les précédents historiques suggèrent que la CAF maintiendra très probablement le résultat initial de la rencontre.
Pour rappel, les décisions de la CAF concernant la reprogrammation de matchs sont extrêmement rares, et les erreurs d’arbitrage ne constituent généralement pas un motif suffisant pour remettre en cause le résultat d’une rencontre internationale.