La Confédération africaine de football (CAF) connaît un nouveau tournant avec la réélection de Patrice Motsepe à sa présidence et l’entrée de Samuel Eto’o au Comité exécutif. Suite à la décision favorable du Tribunal Arbitral du Sport (TAS), le président sud-africain a tenu à clarifier sa position concernant l’arrivée de l’ancien international camerounais au sein de l’instance dirigeante.
Une réélection sans surprise et un nouveau membre au Comex
Ce mercredi au Caire, Patrice Motsepe a été reconduit à la présidence de la CAF par acclamation, étant l’unique candidat en lice. Dans le même temps, Samuel Eto’o a été désigné comme représentant de l’Afrique Centrale (UNIFFAC) au Comité exécutif pour un mandat de quatre ans.
Le parcours juridique de Samuel Eto’o
La candidature d’Eto’o avait initialement été rejetée en raison d’un partenariat controversé avec l’opérateur 1xBet. Après un recours auprès du TAS, l’ancien attaquant du FC Barcelone a obtenu gain de cause, permettant sa réintégration dans la course aux élections.
La position officielle de Motsepe
Le président de la CAF s’est montré conciliant lors de sa conférence de presse : « Samuel Eto’o a été élu comme l’un des leaders. Le plus important est de le soutenir. Nous devons nous assurer que tout ce qui s’est passé appartient désormais au passé. Je pense qu’il a une contribution à apporter au football africain. »
Les perspectives pour le football africain
La CAF affiche désormais une volonté de stabilité financière sous la direction de Motsepe. L’arrivée d’Eto’o au Comex pourrait apporter une nouvelle dynamique, notamment pour le développement du football camerounais et continental.
Un nouveau chapitre de collaboration
Malgré les tensions passées, Patrice Motsepe a souligné l’importance de l’unité au sein de la CAF. Il a notamment évoqué une visite de courtoisie d’Eto’o en Afrique du Sud avant même la décision du TAS, témoignant d’une volonté commune de travailler ensemble pour l’avenir du football africain.