Le dossier des importations de véhicules en Algérie connaît un nouveau rebondissement avec une interpellation parlementaire concernant les quotas d’importation pour 2025. Cette question cruciale intervient dans un contexte de pénurie persistante sur le marché automobile algérien et de forte demande des consommateurs.
Une interpellation parlementaire pour débloquer la situation
Le député Benali Tahar a officiellement interpellé le ministre de l’Industrie, M. Sifi Gharib, à travers une question écrite concernant la date d’annonce des quotas d’importation de véhicules pour l’année 2025. Cette démarche vise à obtenir des clarifications sur les mesures prévues pour réguler le marché automobile national.
Un marché automobile en déséquilibre
Le parlementaire a souligné dans son intervention que le marché automobile algérien connaît des perturbations notables depuis plusieurs années. Cette situation résulte principalement de l’absence d’octroi de licences d’importation aux sociétés agréées, créant ainsi un important déséquilibre entre l’offre et la demande.
La production locale ne suffit pas à la demande
Les capacités de production des entreprises locales de fabrication et d’assemblage n’ont pas encore réussi à satisfaire les besoins nationaux. Cette situation a contribué à accentuer les déséquilibres du marché, comme l’a fait remarquer le député dans sa question au ministre.
Perspectives pour 2025
En parallèle de cette situation, plusieurs constructeurs comme Geely prévoient l’entrée de plus de 20 000 véhicules sur le marché algérien. Ces nouvelles perspectives pourraient contribuer à diminuer la tension sur le marché automobile national, notamment avec l’arrivée de modèles comme la Geely Dashing 2025.
Impact sur le marché et les consommateurs
Cette situation a des répercussions directes sur les consommateurs algériens, confrontés à une hausse des prix et une disponibilité limitée des véhicules neufs. La clarification des quotas 2025 est donc attendue avec impatience par l’ensemble des acteurs du secteur automobile.