Les banques algériennes viennent d’annoncer une nouvelle mesure restrictive concernant l’utilisation des réserves de change pour l’importation de véhicules. Cette décision, communiquée via une note de la Banque Extérieure d’Algérie datée du 12 mars, précise que seuls les opérateurs économiques pourront désormais accéder aux réserves de devises, y compris pour les frais de transport maritime.
Les nouvelles restrictions sur l’accès aux devises
Selon la notification adressée à la société « Asmar Algérie », dont une copie a été consultée, les particuliers ne pourront plus utiliser les réserves de change des banques algériennes pour couvrir les frais de transport maritime (FRET) lors de l’importation de véhicules. Cette mesure s’inscrit dans le cadre d’une réglementation plus stricte des opérations d’importation et de l’utilisation des devises étrangères.
Impact sur les importateurs particuliers
Les citoyens souhaitant importer des véhicules devront désormais explorer d’autres options de financement. Deux alternatives principales se présentent : faire appel à des sociétés d’importation agréées qui effectueront l’ensemble des démarches, ou procéder au paiement direct en devises via des comptes à l’étranger, sans passer par les banques algériennes.
Objectifs et implications de la mesure
Cette décision s’inscrit dans une stratégie plus large visant à protéger les réserves de change du pays et à rationaliser leur utilisation. Les autorités cherchent à privilégier le financement des importations essentielles tout en encourageant la production locale. Pour plus d’informations sur la stratégie globale de réduction des importations, consultez l’article sur les nouvelles orientations économiques.
Surveillance accrue des opérations d’importation
Les autorités maintiennent une surveillance stricte des opérations d’importation, particulièrement pour les véhicules de moins de trois ans. Le processus d’obtention des cartes grises reste temporairement suspendu dans les municipalités, dans l’attente de la finalisation des contrôles administratifs en cours.
Pour en savoir plus sur l’évolution du secteur automobile en Algérie, vous pouvez consulter notre article sur les constructeurs automobiles cherchant des autorisations d’importation.