Actualité en direct | La Gendarmerie nationale (GN) algérienne vient de lancer un avertissement important concernant une contravention souvent méconnue dans le domaine du transport public de voyageurs. Cette infraction, liée à l’utilisation de dispositifs audio ou audiovisuels pendant les trajets, peut entraîner une amende allant jusqu’à 10 000 dinars algériens.
Cette mise en garde, publiée sur la page Facebook officielle « Tariki » du Centre d’information et de coordination de la circulation routière de la GN, vise à sensibiliser aussi bien les chauffeurs que les passagers sur leurs responsabilités respectives pour garantir des trajets conformes à la législation en vigueur.

La loi impose désormais aux conducteurs de bus et autres véhicules de transport public d’obtenir l’autorisation préalable de tous les passagers sans exception avant d’utiliser la radio, la télévision ou tout autre appareil audio similaire durant le voyage. Cette mesure vise à assurer le confort de tous les usagers et à prévenir les nuisances sonores potentielles.
Le non-respect de cette règle expose les contrevenants à des sanctions sévères, comme le stipulent les articles 62 et 63 de la loi n° 13/01 modifiée et complétée. « Les conducteurs s’exposent à une amende forfaitaire comprise entre 4 000 DZD et 8 000 DZD », précise le communiqué de la Gendarmerie nationale. Mais ce n’est pas tout : en plus de l’amende, les véhicules des contrevenants peuvent être mis en fourrière pour une durée pouvant atteindre 45 jours, et ce, aux frais du conducteur fautif.
Cette réglementation soulève plusieurs questions importantes sur l’équilibre entre le confort des passagers et les habitudes des conducteurs. En effet, de nombreux chauffeurs de bus ont l’habitude de diffuser de la musique ou des émissions radio pour agrémenter les trajets, parfois longs et monotones. Désormais, ils devront s’assurer du consentement unanime de leurs passagers avant de le faire.
La mise en place de cette mesure pourrait avoir des implications pratiques significatives. Comment les conducteurs pourront-ils obtenir l’accord de tous les passagers de manière efficace, surtout dans les bus bondés aux heures de pointe ? Cette nouvelle règle pourrait-elle engendrer des tensions entre passagers aux préférences divergentes ?