Le président de la République algérienne, Abdelmadjid Tebboune, a procédé ce mardi 4 février 2025 à un important mouvement dans le corps judiciaire. Cette réorganisation, conforme aux articles 92 et 181 de la Constitution et à l’article 49 de la loi organique portant statut de la magistrature, concerne plusieurs hauts responsables du système judiciaire.
Un remaniement d’envergure dans la justice algérienne
Le mouvement comprend la mutation d’un président de conseil judiciaire et de trois procureurs généraux. Il inclut également la promotion de 13 magistrats à des postes de présidents de conseils judiciaires ou de procureurs généraux, ainsi que la fin de fonction de huit présidents de conseils judiciaires et quatre procureurs généraux.
Les nouvelles nominations aux conseils judiciaires
Parmi les nouvelles nominations, on note l’arrivée de Yakoubi Youcef au conseil judiciaire de Sétif, Wazen Abdelhamid à Skikda, et Bouhmidi Nadia à Médéa. Marouf Larbi prend la tête du conseil de Mostaganem, tandis que Mahirat Hassan dirigera celui de M’sila.
Changements au niveau des procureurs généraux
Les conseils judiciaires accueillent de nouveaux procureurs généraux, notamment Benbelkacem Moncef à Batna, Bendaas Fayçal à Bouira, et Benboudiouf Mohamed El Kamel à Alger. Messaoudi Tahar est nommé à Skikda, et Foudhad Djamel prend ses fonctions à M’sila.
Cadre légal du remaniement
Cette réorganisation s’inscrit dans le cadre des prérogatives constitutionnelles du président de la République, notamment en application des articles 92 et 181 de la Constitution. Elle vise à optimiser le fonctionnement de l’appareil judiciaire et à renforcer son efficacité au service des citoyens.