Le ministre de l’Éducation nationale algérien, Mohamed Seghir Saidaoui, a annoncé que les organisations syndicales agréées dans le secteur peuvent désigner un représentant syndical. Cette disposition, conforme à l’article 95 de la loi en vigueur, permettra aux syndicats de diffuser des informations liées à leurs activités et de collecter les cotisations en dehors des heures de travail.
Les droits accordés aux organisations syndicales
Lors d’une conférence nationale tenue au siège du ministère à Muradiya par visioconférence, le ministre a réaffirmé l’engagement du ministère à protéger le droit des partenaires sociaux d’exercer librement leurs activités syndicales, conformément à la loi 23-02. Les syndicats reconnus pourront ainsi diffuser et afficher des informations relatives à leurs activités syndicales.
Des conditions précises pour l’exercice syndical
Le ministre a précisé que les organisations syndicales agréées ayant des adhérents peuvent nommer un représentant syndical. Ce dernier sera autorisé à publier et afficher des informations concernant les activités syndicales de son organisation et à collecter les cotisations syndicales en dehors des heures de travail. Toutefois, ces organisations ne pourront pas établir de sections syndicales avant d’obtenir la représentativité nécessaire.
Réformes et modernisation du secteur éducatif
En parallèle, le ministre a abordé le suivi de la mise en œuvre des décrets exécutifs 25-54 et 25-55, concernant respectivement le statut particulier des fonctionnaires de l’éducation nationale et le système de compensation. Il a insisté sur l’importance d’uniformiser les procédures d’exécution et de coordonner avec les services compétents de l’administration centrale.
Préparation des examens nationaux
Concernant les examens du brevet d’enseignement moyen et du baccalauréat 2025, le ministre a souligné l’importance de respecter les dispositions préparatoires et organisationnelles. Les directeurs de l’éducation ont été chargés de vérifier sur le terrain la préparation des centres d’examen pour garantir les meilleures conditions possibles aux candidats.
La conférence s’est déroulée en présence des cadres de l’administration centrale, du directeur de l’Office national des examens et concours, ainsi que des directeurs de l’éducation.