Le ministre de l’Éducation nationale, Dr Mohamed Seghir Saâdaoui, durcit le ton face aux enseignants refusant de saisir les notes des élèves sur la plateforme numérique. Lors d’une conférence nationale tenue mercredi à El Mouradia, il a ordonné l’envoi d’avertissements aux enseignants concernés, soulignant le caractère obligatoire de cette démarche administrative.
Des sanctions annoncées contre le refus de saisie des notes
Le Dr Saâdaoui a clairement indiqué que la transmission des notes constitue une obligation professionnelle fondamentale. Cette position ferme intervient alors que certains membres du syndicat CNAPESTE ont décidé de boycotter la saisie numérique, provoquant la colère des parents d’élèves qui ne peuvent plus consulter les résultats de leurs enfants.
Une situation qui impacte le suivi pédagogique
Les associations de parents d’élèves ont vivement réagi face à ce qu’elles considèrent comme une instrumentalisation des droits des élèves. Cette forme de protestation est particulièrement critiquée à l’approche des examens de fin d’année, période cruciale pour le suivi scolaire.
Des mesures pour assurer la continuité pédagogique
En parallèle de cette situation, le ministère a annoncé que les établissements scolaires resteront ouverts durant la première semaine des vacances de printemps. Cette mesure vise à organiser des cours de soutien pour les élèves préparant le BEM et le baccalauréat.
Modernisation du système éducatif
Le ministère réaffirme son engagement dans la transformation numérique de l’éducation. L’objectif est d’améliorer le suivi des élèves et de faciliter la communication entre les différents acteurs du système éducatif. La plateforme de saisie des notes s’inscrit dans cette volonté de modernisation.
Cette situation rappelle d’autres tensions dans le milieu sportif, comme l’affaire Belaïli devant la commission de discipline tunisienne, démontrant que les questions disciplinaires touchent différents secteurs de la société algérienne.