Le tribunal d’Alger a prononcé aujourd’hui des peines allant jusqu’à 8 ans de prison ferme dans l’affaire de corruption impliquant plusieurs membres de la famille Tahkout. Cette décision judiciaire concerne notamment des faits d’entrave à la justice et de dissimulation de biens, marquant une nouvelle étape dans la lutte contre la corruption en Algérie.
Des peines adaptées selon le degré d’implication
La chambre pénale a condamné plusieurs membres de la famille de l’homme d’affaires Mahieddine Tahkout à des peines variant de 3 à 8 ans de prison ferme. Bilel Tahkout a été condamné à 5 ans de prison, tandis que Ali Tahkout et Youssef Tahkout ont respectivement écopé de 4 et 3 ans de réclusion. La justice a également prononcé l’acquittement de Nasser Tahkout et de neuf autres prévenus.
Mesures de confiscation et sanctions financières
Le tribunal a ordonné la saisie de l’ensemble des biens et comptes bancaires liés à cette affaire. Cette décision s’accompagne de sanctions financières importantes, démontrant la volonté des autorités judiciaires de frapper au portefeuille les personnes reconnues coupables de malversations.
Une enquête approfondie sur les transactions suspectes
L’instruction a notamment porté sur des transactions de véhicules enregistrées auprès des douanes de Mostaganem. Une enquête complémentaire avait été ordonnée en janvier dernier pour vérifier la chronologie exacte des opérations de dissimulation de biens. Le parquet avait initialement requis des peines plus lourdes, allant jusqu’à 10 ans de prison ferme.
Des accusations graves de corruption et d’entrave à la justice
Les prévenus étaient poursuivis pour blanchiment d’argent, dissimulation de biens acquis illégalement et entrave au bon fonctionnement de la justice. Les faits concernent notamment la production de fausses déclarations et des tentatives de pression sur des responsables judiciaires, conformément aux dispositions de la loi anti-corruption en vigueur.
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