Le président algérien Abdelmadjid Tebboune s’est exprimé ce samedi 22 mars sur les relations diplomatiques tendues entre l’Algérie et la France lors d’un entretien avec trois médias publics algériens. Dans ses déclarations, il a souligné que le dialogue avec la France se poursuivra exclusivement avec le président Emmanuel Macron ou ses représentants directs, tout en réaffirmant la position de l’Algérie sur plusieurs dossiers sensibles.
Les relations diplomatiques au cœur des discussions
Le chef de l’État algérien a clairement établi que Emmanuel Macron reste l’unique interlocuteur dans les relations franco-algériennes. « Nous gardons comme unique point, le président Emmanuel Macron. Nous travaillons ensemble », a-t-il déclaré, précisant que malgré certaines incompréhensions, les échanges doivent se poursuivre au plus haut niveau de l’État.
Dans ce contexte de tensions diplomatiques qui rappelle la crise de l’été 1973, le président Tebboune a souligné l’importance du respect mutuel entre les deux nations.
La question du Sahara occidental
Concernant le dossier du Sahara occidental, le président algérien a adopté une position mesurée. Il a notamment évoqué les récentes visites de responsables français dans la région, affirmant qu’elles « ne sont pas une provocation », tout en rappelant la position historique de la France sur ce dossier.
Cette situation s’inscrit dans un contexte régional complexe, alors que le Maroc fait face à des défis importants.
La communauté algérienne en France
Un message rassurant a été adressé aux Algériens résidant en France. Le président Tebboune a affirmé : « Je dis à notre communauté en France, que nous sommes là. Personne ne pourra les toucher. » Cette déclaration intervient dans un contexte où les liaisons aériennes entre les deux pays font l’objet d’une attention particulière.
La question mémorielle
Sur le plan mémoriel, le président a évoqué la déprogrammation du documentaire « Algérie, armes spéciales » par France 5. Il a rappelé l’importance de la reconnaissance par la France officielle de certains événements historiques, tout en soulignant que cette question reste sensible dans les relations bilatérales.
Cette situation s’inscrit dans un contexte international plus large, où d’autres crises internationales nécessitent également l’attention de la communauté internationale.