Le président de la République Abdelmadjid Tebboune a affirmé que l’Algérie fait face à une guerre non déclarée dont l’arme principale est la drogue sous toutes ses formes, ciblant particulièrement les frontières occidentales et méridionales du pays. Cette menace silencieuse vise à affaiblir la jeunesse algérienne et à porter atteinte aux valeurs sociales du pays.
Une stratégie nationale face à la menace des stupéfiants
Lors d’une réunion du Conseil des ministres, le président Tebboune a souligné que l’Algérie est confrontée à une guerre invisible orchestrée par des forces malveillantes. Ces dernières cherchent à fragiliser les nouvelles générations et à déstabiliser le système de valeurs sociales que le pays s’efforce de préserver.
Dans ce contexte, les forces de sécurité multiplient les opérations de saisie, comme en témoignent les récentes interventions à Tlemcen où d’importantes quantités de stupéfiants ont été interceptées.
Des mesures concrètes pour contrer le trafic de drogue
Le chef de l’État a ordonné d’approfondir l’étude et le débat concernant la stratégie nationale et le projet de loi relatifs à la prévention contre les drogues et les psychotropes. Cette question est désormais considérée comme une affaire de sécurité nationale.
Les résultats sont déjà visibles sur le terrain, avec notamment le démantèlement d’un important réseau à Souk Ahras et la saisie de 14 kg de cannabis, ainsi que plusieurs arrestations à Blida.
Une approche globale dans la lutte anti-drogue
Le président Tebboune a appelé à l’adoption d’une approche intégrée pour combattre ce phénomène. Cette stratégie comprend des mécanismes de terrain pour sensibiliser, suivre et traiter le problème, tout en appliquant des sanctions maximales contre les trafiquants et les consommateurs, particulièrement pour les drogues dures.
Les forces de sécurité poursuivent leurs efforts, comme l’illustrent les opérations à Amou Bouaki et Am Bouaki, où plusieurs réseaux de trafic ont été démantelés.