Le reportage « L’Œil du 20 heures » diffusé le 3 mars 2025 sur France 2 concernant l’Algérie fait l’objet de nombreuses interrogations. Sa réalisatrice, Sophie Broyet, journaliste grand reporter pour France 2, est connue pour ses méthodes d’investigation particulières et ses reportages controversés.
Une journaliste aux méthodes d’investigation contestées
Sophie Broyet s’est fait remarquer dans le paysage médiatique français par ses techniques d’infiltration et ses reportages en caméra cachée. En novembre 2021, elle s’est notamment illustrée en infiltrant le mouvement « One Nation« , qualifié de sécessionniste par les autorités françaises, aux côtés de son collègue Hugo Barbieux.
Des antécédents journalistiques controversés
La journaliste a également fait parler d’elle lors de son enquête sur Academia Christiana, un institut de formation politique catholique. Utilisant le pseudonyme d’Amandine Loramar, elle s’est introduite dans plusieurs réunions et a visité des établissements scolaires en dissimulant sa qualité de journaliste.
Des méthodes qui soulèvent des questions déontologiques
Plusieurs médias français ont remis en question les pratiques professionnelles de Sophie Broyet, notamment au regard de la Déclaration des droits et devoirs des journalistes de Munich de 1971. Cette charte proscrit expressément l’usage de méthodes déloyales pour obtenir des informations.
Un parcours professionnel marqué par des reportages sensibles
En octobre 2023, aux côtés d’Elouën Martin, elle a couvert l’assassinat du professeur Dominique Bernard dans un lycée d’Arras. Ce reportage s’inscrit dans une série de sujets traitant de questions sociétales sensibles en France.
Une expertise journalistique questionnée
La démarche journalistique de Sophie Broyet fait débat dans les médias français, certains l’accusant de privilégier des méthodes d’investigation proche du journalisme policier plutôt que du journalisme d’investigation traditionnel.