Le wali de Mostaganem, Ahmed Boudouh, a réagi fermement suite à l’annonce de la fin du jumelage entre Perpignan et Mostaganem. Cette décision, prise par le maire de Perpignan Louis Aliot du Rassemblement National, intervient dans un contexte de tensions diplomatiques croissantes entre la France et l’Algérie.
Une rupture unilatérale du jumelage historique
Le partenariat entre les deux villes, établi en avril 2010 sous l’impulsion de Jean-Marc Pujol, alors maire de Perpignan et natif de Mostaganem, vient de prendre fin. Cette collaboration, initialement destinée à promouvoir les échanges culturels entre les deux cités, s’est vue brutalement interrompue par la décision du maire actuel de Perpignan.
La réaction ferme des autorités algériennes
Face à cette situation, Ahmed Boudouh a tenu des propos sans équivoque, déclarant que « Mostaganem est une honorable ville et ça ne l’honore pas d’être en jumelage avec une ville dirigée par l’extrême-droite ». Cette prise de position s’inscrit dans un contexte plus large de tensions diplomatiques croissantes entre les deux pays.
Un contexte diplomatique tendu
Cette rupture survient dans un climat déjà difficile entre Paris et Alger, notamment marqué par l’affaire Doualemn, un influenceur algérien expulsé de France puis refoulé à son retour en Algérie. Les relations bilatérales connaissent actuellement une période particulièrement délicate, comme en témoignent les récentes tensions diplomatiques entre les deux pays.
Les implications pour la coopération culturelle
La fin de ce jumelage historique soulève des questions sur l’avenir des échanges culturels entre les deux villes. Cette situation rappelle d’autres cas de tensions diplomatiques ayant impacté les relations bilatérales, comme l’illustrent les récentes polémiques dans les relations franco-algériennes.