Le Maroc traverse actuellement une période charnière marquée par des défis multiples et complexes. Entre crise hydrique, enjeux environnementaux et décisions sportives controversées, le royaume fait face à des challenges sans précédent qui nécessitent des réponses stratégiques immédiates.
Des décisions sportives qui interrogent
La Fédération marocaine de football vient de prendre une décision inhabituelle en convoquant des joueurs blessés pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Chemsdine Talbi, touché aux ischio-jambiers avec le Club Bruges, et Osame Sahraoui, récemment blessé avec Lille, ont été appelés malgré leur état physique préoccupant.
Une crise hydrique alarmante
Le pays fait face à une situation critique concernant ses ressources en eau. Les chiffres sont éloquents : la disponibilité en eau par habitant est passée de 2560 m³ en 1960 à seulement 606 m³ début 2024. Le Maroc figure désormais parmi les quinze pays les plus touchés par la chute de l’étendue annuelle des eaux de surface.
Des objectifs environnementaux ambitieux
Face à ces défis, le Maroc s’est engagé dans une politique environnementale volontariste. Le royaume vise une réduction des émissions de carbone de 45,5% d’ici 2030 et ambitionne d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.
Des enjeux économiques et sociaux majeurs
Le pays fait face à des questions fondamentales à caractère stratégique, notamment en matière de souveraineté alimentaire et de développement du capital humain. La sécheresse impacte particulièrement le secteur agricole, pilier essentiel de l’économie marocaine.
Vision 2030 : une feuille de route pour l’avenir
Pour répondre à ces défis, le Maroc a élaboré sa Vision 2030, un programme de réformes visant à moderniser le pays. Cette stratégie englobe des projets de développement durable et d’équité sociale, dans un contexte mondial en mutation profonde.