L’aventure de Slimani au KVC Westerlo tourne au vinaigre depuis son arrivée lors du mercato hivernal. Avec seulement un but en sept apparitions, l’international algérien peine à retrouver son efficacité d’antan dans le championnat belge, où son temps de jeu se trouve drastiquement réduit.
Une adaptation difficile en Belgique
Le transfert de Slimani du CR Belouizdad vers Westerlo devait marquer un nouveau chapitre prometteur dans sa carrière. Malheureusement, son intégration s’avère plus complexe que prévu avec une seule réalisation au compteur, inscrite lors d’une victoire 4-2 face au Standard de Liège. Son impact sur le jeu de l’équipe reste limité, bien loin des attentes placées en lui lors de son recrutement.
Un statut fragilisé
Le constat est sans appel pour l’attaquant de 35 ans : une unique titularisation en sept rencontres disputées témoigne d’une perte de confiance manifeste de son entraîneur Timmy Simons. Cette situation contraste fortement avec ses précédentes expériences réussies à Anderlecht et Malines, où il avait su démontrer toute son efficacité devant le but.
Des enjeux cruciaux pour l’avenir
Dans un contexte où Westerlo lutte pour son maintien en Jupiler Pro League, les performances de Slimani sont particulièrement scrutées. L’absence d’impact significatif de l’international algérien pourrait remettre en question sa place au sein de l’effectif. Le club belge attend davantage de son attaquant expérimenté, notamment dans les moments décisifs de la saison.
La situation actuelle de Slimani rappelle d’autres parcours compliqués de joueurs algériens en Europe, comme celui de Youcef Atal, démontrant la difficulté d’adaptation que peuvent rencontrer les joueurs maghrébins dans les championnats européens.
Un défi personnel à relever
Pour l’ancien buteur du Sporting Portugal, l’urgence est de retrouver son efficacité offensive pour justifier la confiance placée en lui. Avec plusieurs semaines de compétition encore à disputer, Slimani dispose d’une marge de manœuvre pour redresser la barre et prouver qu’il peut encore être décisif au plus haut niveau.