La Gendarmerie nationale algérienne a annoncé une nouvelle mesure concernant le stationnement et l’arrêt sur les passages piétons. Une amende de 2500 dinars sera désormais appliquée pour toute infraction, même en cas d’embouteillages. Cette décision vise à renforcer la sécurité des piétons et à fluidifier la circulation dans les zones urbaines.
Interdiction stricte de s’arrêter sur les passages piétons
Les services de la Gendarmerie nationale ont publié un communiqué sur leur page Facebook « Tariki » (Ma Route) rappelant que l’arrêt ou le stationnement sur les passages piétons est strictement interdit. Cette interdiction s’applique en toutes circonstances, y compris lors d’embouteillages ou de fortes congestions du trafic routier.
Cette mesure s’inscrit dans le cadre des efforts pour améliorer la sécurité routière et faciliter la circulation des piétons dans les zones urbaines. Les autorités soulignent l’importance de respecter les espaces dédiés aux piétons pour éviter les accidents et fluidifier le trafic.
Une amende de 2500 dinars pour les contrevenants
Selon le communiqué, toute infraction à cette règle sera sanctionnée par une amende forfaitaire de 2500 dinars. Cette sanction est conforme aux dispositions de l’article 64 du décret exécutif 04-381 et sera appliquée en vertu de l’article 66/b7 du même texte.
Il est important de noter que cette amende représente le montant minimum prévu par la loi. Les autorités espèrent que cette mesure dissuasive encouragera les conducteurs à respecter scrupuleusement les règles de stationnement et d’arrêt, particulièrement aux abords des passages piétons.
Renforcement des contrôles et de la sensibilisation
Face à l’augmentation des infractions liées au stationnement gênant, les autorités algériennes ont décidé de renforcer les contrôles routiers. Cette initiative s’inscrit dans une démarche plus large visant à améliorer la sécurité routière dans le pays.
Par ailleurs, le Ministère de la Justice a récemment introduit des prélèvements à la source pour le recouvrement des amendes et des frais judiciaires, ce qui pourrait faciliter le paiement des contraventions routières.
D’autres infractions routières également sanctionnées
Il convient de rappeler que d’autres infractions routières font également l’objet de sanctions en Algérie. Par exemple, une amende de 10 000 dinars est prévue pour les chauffeurs de bus utilisant des dispositifs audio sans autorisation.
Dans le domaine sportif, la Fédération Algérienne de Football (FAF) a également menacé d’imposer des sanctions sévères, y compris des retraits de points, aux clubs ne respectant pas certaines règles.
Ces différentes mesures témoignent de la volonté des autorités algériennes de faire respecter les règles dans divers domaines, qu’il s’agisse de la sécurité routière ou du sport professionnel.