Le procureur de la République près le tribunal correctionnel de Hussein Dey a requis 5 ans de prison ferme contre cinq prévenus, dont trois en détention provisoire, pour une vaste escroquerie aux logements sociaux fictifs. Le groupe criminel est accusé d’avoir escroqué une femme de 430 millions de centimes en lui faisant croire à l’attribution d’un logement social F3.
Une escroquerie sophistiquée aux logements sociaux
Les accusés sont poursuivis pour faux et usage de faux en écriture bancaire, faux documents administratifs et escroquerie visant plusieurs personnes. Le principal suspect, actuellement en fuite et sous mandat d’arrêt, se faisait passer pour un employé de l’Office de Promotion et de Gestion Immobilière (OPGI) de Draria.
Un réseau bien organisé sur les réseaux sociaux
Les malfaiteurs opéraient via une page Facebook intitulée « Logement social » pour attirer leurs victimes. Une complice, experte en informatique et placée sous contrôle judiciaire, gérait cette page qui publiait de fausses annonces de logements. Elle jouait également le rôle de garante dans les transactions frauduleuses.
Une victime qui perd ses économies de 27 ans
La victime, une employée du secteur privé résidant à Ouled Fayet, a versé 430 millions de centimes pour un appartement qu’elle n’a jamais pu occuper. Cette somme représentait ses économies accumulées pendant 27 ans de travail, incluant la vente de sa voiture. Elle n’a pu récupérer que 268 millions de centimes à ce jour.
Les réquisitions et demandes de dédommagement
L’OPGI s’est constitué partie civile et réclame 200 millions de centimes de dédommagement à chaque accusé. La Banque de Développement Local (BDL) de Hussein Dey demande également des réparations. Le verdict sera rendu le 24 mars prochain.