La sélection nationale algérienne traverse une période délicate marquée par des choix controversés du sélectionneur Vladimir Petkovic. Les récentes décisions de sélection soulèvent des interrogations quant à la cohérence des critères établis, notamment concernant le temps de jeu des joueurs appelés en équipe nationale.
Des critères de sélection qui font débat
Les choix de Vladimir Petkovic à la tête des Verts suscitent actuellement de vives discussions dans le milieu du football algérien. Le sélectionneur avait initialement établi comme principe de ne convoquer que des joueurs bénéficiant d’un temps de jeu régulier en club. Pourtant, plusieurs convocations récentes semblent aller à l’encontre de cette règle.
Le cas Chiakha révélateur d’une politique contestée
La convocation d’Amine Chiakha, malgré un temps de jeu très limité dans son club danois, illustre parfaitement ces contradictions. Le jeune attaquant a été appelé en sélection en novembre dernier alors qu’il ne comptabilisait que quelques minutes de jeu en championnat et en Ligue Europa. Cette décision a été justifiée comme un investissement sur l’avenir, une explication qui peine à convaincre les observateurs.
L’incompréhensible mise à l’écart de Boulbina
Plus troublant encore, Adel Boulbina, actuel meilleur buteur du championnat algérien avec 15 réalisations sous les couleurs de l’Olympique de Paradou, n’a pas été retenu dans la dernière liste. Cette absence questionne d’autant plus que le joueur de 21 ans affiche une régularité remarquable et des performances convaincantes au plus haut niveau national.
La situation rappelle d’autres cas complexes comme celui de Maghnes Akliouche, jeune talent de l’AS Monaco, dont l’avenir international fait également débat. Dans un contexte où certains joueurs comme Boudebouz envisagent un retour en France, la cohérence des choix de sélection devient cruciale pour l’avenir de l’équipe nationale.
Une politique de sélection qui divise
Les justifications avancées par Petkovic concernant ces choix peinent à convaincre les observateurs du football algérien. L’argument selon lequel Boulbina ne serait pas encore prêt pour l’équipe nationale contraste avec la confiance accordée à d’autres jeunes joueurs ayant moins de temps de jeu, créant ainsi un sentiment d’incohérence dans la politique de sélection.