L’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) a publié un communiqué important concernant la flambée des prix de la banane pendant le mois sacré du Ramadan. L’organisation syndicale pointe du doigt certains importateurs comme étant les véritables responsables de cette hausse injustifiée des prix, qui dépasse actuellement les 700 dinars le kilogramme.
Les commerçants de détail dégagent leur responsabilité
Dans son communiqué, l’UGCAA affirme clairement que ni les grossistes ni les détaillants ne sont responsables de cette augmentation significative des prix. Le syndicat explique que ces derniers ne sont qu’un maillon faible dans la chaîne de distribution qui commence dès l’importation. Pour plus de détails sur ce sujet, consultez notre article complet sur les raisons de la montée des prix de la banane.
Les pratiques douteuses des importateurs mises en lumière
L’UGCAA dénonce des pratiques opaques de certains importateurs qui imposent des prix élevés tout en exigeant une facturation à des tarifs inférieurs auprès des grossistes et détaillants. Cette double facturation contribue à une inflation artificielle des prix et impacte négativement le marché ainsi que le consommateur final.
Solutions proposées par l’UGCAA
Le syndicat a formulé plusieurs propositions concrètes aux autorités compétentes pour réguler le marché :
– Imposer une plus grande transparence dans les factures d’achat et les documents douaniers
– Instaurer un plafonnement des marges bénéficiaires sur la banane
– Envisager l’importation exclusive par les offices étatiques relevant du ministère de l’Agriculture
Impact sur le pouvoir d’achat des consommateurs
Cette hausse des prix affecte particulièrement les consommateurs en cette période de Ramadan, s’ajoutant à d’autres augmentations comme celle du prix du poulet et de la viande rouge importée.
Mesures de contrôle renforcées
L’UGCAA appelle les services de contrôle à ne pas sanctionner les commerçants et à concentrer leurs efforts sur les véritables responsables de ces augmentations. Le syndicat s’engage à poursuivre ses efforts pour lutter contre ces pratiques commerciales déloyales et propose même d’organiser des ventes directes aux consommateurs si les bananes leur sont fournies à des prix raisonnables.