Le procès en appel de Youcef Atal, initialement prévu en ce début d’année 2024, a été reporté au 2 avril prochain par la cour d’appel d’Aix-en-Provence. L’international algérien, condamné en première instance à huit mois de prison avec sursis et 45 000 euros d’amende pour provocation à la haine religieuse, n’a pas pu se présenter à l’audience en raison de ses obligations professionnelles.
Les détails de l’affaire judiciaire
L’affaire avait débuté lorsque le joueur avait partagé sur son compte Instagram une vidéo d’un prédicateur qui tenait des propos controversés envers la communauté juive. Face à la polémique, Atal avait rapidement supprimé la publication et présenté ses excuses, affirmant qu’il souhaitait transmettre un « message de paix » et qu’il n’avait pas visionné l’intégralité de la vidéo.
Un contexte particulièrement sensible
Les faits se sont déroulés dans un climat déjà tendu, survenant quelques jours après les événements du 7 octobre 2023 à Gaza. Cette publication avait eu des répercussions immédiates sur la carrière du joueur, entraînant son départ de l’OGC Nice.
Les conséquences sportives
Suite à cette affaire, la carrière du latéral algérien a connu plusieurs rebondissements. Après son départ de Nice, il a rejoint Adana Demirspor en Turquie, avant de signer avec Al-Sadd au Qatar pour la saison 2024.
Report du procès en appel
Le président de la cour d’appel d’Aix-en-Provence a justifié le report de l’audience par l’impossibilité pour le joueur d’être présent, son club qatari n’ayant pas pu le libérer. La justice française considère que la présence d’Atal est nécessaire pour lui permettre d’exposer sa version des faits. Le nouveau rendez-vous judiciaire est fixé au 2 avril 2024.