Une vive tension a éclaté entre le wali d’Oran, Samir Chibani, et le directeur général de l’AADL, Riad Kamdani, concernant la gestion des réservoirs d’eau dans le quartier AADL de Misserghine. Cette confrontation fait suite à la découverte d’une fuite d’eau lors d’une visite d’inspection du wali, donnant lieu à des accusations publiques envers l’agence de logement.
Les accusations du wali d’Oran
Lors de sa visite dans le quartier AADL Ahmed Zabana de Misserghine, le wali Samir Chibani a constaté des défaillances dans la gestion des installations, notamment une fuite d’eau dans un réservoir. Il a vivement critiqué l’absence des représentants de l’AADL lors de cette inspection, qualifiant leur gestion de « chaotique » et dénonçant une situation où les responsables locaux seraient « en roue libre ».
La réponse du directeur général de l’AADL
Dans une réponse officielle diffusée sur les réseaux sociaux, Riad Kamdani a fermement contesté ces accusations. Il a précisé que l’AADL n’était plus responsable de la gestion de ces sites depuis octobre 2021, date à laquelle les réservoirs d’eau ont été officiellement transférés à la Société de l’eau et de l’assainissement d’Oran (SEOR).
Aspects juridiques et administratifs
Le DG de l’AADL a souligné l’existence d’une décision judiciaire ayant modifié les responsabilités de gestion. Il a également rappelé avoir informé les autorités locales, dont le wali, dès avril 2023, du désengagement de l’agence concernant certains services, incluant la gestion des réservoirs.
Cette situation s’inscrit dans un contexte plus large de tensions administratives qui touchent plusieurs secteurs en Algérie, rappelant notamment les récentes controverses dans le domaine de l’éducation.
Communication et coordination institutionnelle
Le directeur général de l’AADL a appelé à privilégier la coordination entre les différents secteurs de l’État, soulignant l’importance d’éviter les accusations qui pourraient nuire à l’image des institutions publiques. Cette situation rappelle l’importance d’une communication claire entre les différentes instances administratives, comme l’illustrent d’autres cas similaires dans l’actualité algérienne.